Vous utilisez un navigateur internet dépassé.

Certain contenu pourrait être perdu ou ne pas s'afficher correctement

Nous vous conseillons de mettre votre navigateur à jour.

Mettez votre navigateur à jour

The future is looking Bright! Revenons quelques instants sur une année riche en rebondissements, et évoquons un avenir plein d’espoir.

L’année 2020 promettait d’être pleine de défis passionnants pour notre organisation Bright Plus, anciennement Secretary Plus. Le 11 octobre 2019, nous avons choisi un nouveau nom, défini une nouvelle vision et identifié de nouvelles opportunités. Le plus grand défi est arrivé là où on ne l’attendait pas. La Covid-19 a bouleversé le monde entier.

Linda Cappelle

Temps de lecture min. 10

Pour faire face à cette crise, nous sommes restés fidèles à nos valeurs : une approche résolument optimiste, professionnelle et individualisée. Ça, c’est pour le côté Bright. Et le Plus alors ? Le Plus, ce sont nos collaborateurs. Ils ont toujours été, sont encore aujourd’hui et resteront toujours l’atout principal de Bright Plus. Revenons quelques instants sur une année riche en rebondissements, et évoquons un avenir plein d’espoir.

1 an

Bright Plus, 27 ans d'experience

Une année mouvementée

Le 11 octobre 2020, nous célébrons notre premier anniversaire en tant que Bright Plus. Certes, cet anniversaire coïncide avec une période de crise sans précédent. Mais cela ne nous empêche pas d’être fiers de ce que nous avons accompli au cours de l’année écoulée. Pour tout le monde, 2020 a été placée sous le signe du coronavirus, du confinement et des mesures strictes qui ont drastiquement changé nos vies, le monde des entreprises et le marché du travail. Le 13 mars, toutes les entreprises des secteurs non essentiels ont dû fermer leurs portes et nous avons commencé à travailler massivement depuis la maison. Ce revirement a rapidement pris la forme de la plus grande expérience de ressources humaines jamais réalisée. Comme de nombreuses autres organisations, nous avons dû, nous aussi, nous adapter rapidement et essayer, du jour au lendemain, de surmonter cette crise à distance, tout en restant soudés.

Très vite, nous avons eu la confirmation que tout cela aurait un impact énorme sur nos activités. Les chiffres de Federgon montraient un recul des activités intérimaires de près de 46 % pour la seconde moitié du mois de mars. Cette diminution a demandé beaucoup de flexibilité et de résilience de la part de tout le secteur des ressources humaines et donc, bien entendu, de notre organisation.

La connectivité reste essentielle

Nous avons dû insuffler un maximum de flexibilité dans notre gestion de crise, notre communication, l’instauration et le maintien de la confiance, la solidarité et l’esprit d’équipe... autant d’aspects plus cruciaux que jamais pour tenir bon en tant qu’organisation face aux obligations brutales du confinement. Un défi supplémentaire étant donné que le confinement était synonyme de distance physique et d’incertitude. Chez Bright Plus aussi, la priorité absolue a été accordée à ce volet. La connexion, la communication et la confiance étaient déjà avant la crise les pierres angulaires de notre organisation mais pendant le confinement, nous y avons volontairement accordé encore plus d’attention. Nous avons pleinement misé sur la connectivité numérique et organisé des conférences téléphoniques quotidiennes et hebdomadaires, un « online assistant day », un apéroquiz avec les collègues, mais aussi des webinaires et des formations en ligne avec nos clients et candidats. En tant qu’équipe de direction, nous avons également continué à mettre l’accent sur une communication ouverte et transparente, et ce, quel que soit le message, qu’il s’agisse de bonnes nouvelles ou d’annonces plus difficiles. Ce lien que nous avons pris soin d’entretenir avec nos collaborateurs, nos clients et nos candidats nous a permis de traverser le confinement en restant unis.

Ce lien que nous avons pris soin d’entretenir avec nos collaborateurs, nos clients et nos candidats nous a permis de traverser le confinement en restant unis.

Un changement sur le marché du travail : une bataille sur deux fronts

Le 18 mai 2020, le confinement était prudemment levé, et les entreprises étaient peu à peu autorisées à relancer leurs activités. Tout en multipliant les précautions, les collaborateurs ont repris le chemin du travail. Dans de nombreux secteurs, tout n’est pas redevenu comme avant, et les prestataires de services RH n’échappent pas à cette constatation. Tout d’abord, la santé et la sécurité sont restées une préoccupation majeure. Mais nous avons aussi noté un changement sur le marché du travail, changement qui nous donne du fil à retordre depuis son apparition.

La trêve que nous attendions dans la « guerre des talents » n’a pas eu lieu. L’afflux de talents sur le marché du travail a été moins important que prévu, tandis que la demande de solutions flexibles de la part des organisations n’a cessé d’augmenter. Les dossiers étaient plus nombreux, demandaient une résolution plus rapide, avec le déploiement de profils multilingues à la fois adéquats et très convoités.

Le défi était d’autant plus complexe qu’une indéniable guerre de l’emploi fait rage. Les organisations continuent de chercher des talents, mais les opportunités d’emploi se font plus rares. De nombreuses entreprises ont joué et jouent encore aujourd’hui la carte de la prudence. Elles ont massivement fait le choix de la sécurité et se sont tournées vers les engagements fixes. La demande classique de recrutement a diminué, ce qui signifie que nous nous battons sur deux fronts depuis le début de la crise sanitaire.

La digitalisation prend de l’ampleur

Le télétravail était devenu la norme et les réunions étaient systématiquement organisées en ligne. Et cette tendance s’est poursuivie après la levée du confinement. On peut donc affirmer que la crise sanitaire a contribué à renforcer la dynamique de digitalisation. Notre façon de travailler s’est rapidement transformée. Aujourd’hui, personne ne peut plus nier l’importance du perfectionnement et du recyclage des compétences. Plus que jamais, les entreprises et leurs collaborateurs ont tout intérêt à miser sur la formation et le développement, et en particulier sur l’acquisition de nouvelles compétences qui préparent les ressources à travailler différemment. La capacité à travailler et gérer des équipes à distance, les compétences numériques et les compétences générales, dites « soft skills », comme la communication, l’auto-leadership et la gestion du temps constituent la base de la nouvelle scène du travail. L’apprentissage tout au long de la vie est également une priorité pour moi. En tant que manager, je réalise toute l’importance de savoir quelles sont les compétences présentes au sein de l’entreprise et quelles sont les nouvelles compétences requises pour assurer la croissance de l’organisation. Bien entendu, cela n’est possible que s’il existe un véritable lien avec vos collaborateurs et si vous travaillez avec eux à l’élaboration d’un plan d’action pour l’avenir en accordant une place centrale à la formation, au développement, au perfectionnement et au recyclage, à la réorientation et à la reconversion.

Nous sommes face à une nécessité qui se fait toujours plus pressante depuis la Covid-19. Les études internationales soulignent elles aussi l’importance de l’agilité dans l’apprentissage, de l’avidité d’acquérir de nouvelles connaissances et de la rapidité avec laquelle les collaborateurs peuvent se réorienter et se recycler. Une étude du McKinsey Global Institute portant sur The Future of Work in Europe  (McKinsey Global Institute, « The future of work in Europe: Automation, workforce transitions, and the shifting geography of employment », juin 2020) montre que 21 millions de personnes en Europe devront s’orienter vers un autre emploi d’ici 2030. Le grand défi ? Aujourd’hui, la plupart d’entre elles ne possèdent pas encore les compétences nécessaires pour réussir cette transition. Les nouveaux emplois exigent en effet des compétences que l’on peut actuellement qualifier de « rares ». Pour relever ce défi, les entreprises devront investir proactivement dans le développement de leur personnel.

Le bien-être, un incontournable

Lors de l’apparition du virus, les organisations sont tout naturellement passées en mode « survie », du moins dans un premier temps. Mais les dirigeants se sont rapidement rendu compte que, outre la survie, une autre responsabilité majeure reposait sur leurs épaules : le bien-être de leurs collaborateurs. Pendant le confinement, nous avons vite remarqué combien il était important de prêter une oreille attentive aux collègues au sein de l’équipe. Tout le monde était à la recherche de conseils et de réconfort. La nécessité d’investir dans l’humain était une évidence absolue. C’est précisément en temps de crise que les organisations et leurs collaborateurs ont tout particulièrement besoin d’une politique consciente en matière de bien-être. Une bonne dose de sollicitude, une communication ouverte et transparente et un solide esprit d’équipe font véritablement la différence en ces temps mouvementés.

Mon équipe et moi-même souhaitions aussi offrir ce soutien à nos clients. C’est pourquoi nous avons rédigé un guide pour la reprise. Avec ce manuel, nous voulons aider nos clients à trouver leur chemin dans un marché du travail en rapide évolution, à faire preuve d’une attention accrue à l’égard de leurs collaborateurs et à investir dans un environnement de travail sûr, sur le plan tant physique que mental. Les questions telles que la sécurité, la connectivité, la communication, l’adaptation à la nouvelle normalité et l’importance du perfectionnement et du recyclage se sont vu accorder l’attention qu’elles méritent.

Une passion de tous les instants : un récit personnel

Il ressort de la dixième édition du rapport annuel de Deloitte, Human Capital Trends (Deloitte, « Belgian organisations fail to prioritise well-being at work », communiqué de presse du 18 juin 2020), que les organisations belges sont encore loin de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour axer davantage le monde du travail sur la personne. Pas moins de 89 % des travailleurs belges interrogés dans le cadre du rapport ont indiqué que leur organisation ne s’efforce pas explicitement d’inclure le bien-être dans son fonctionnement et sa politique. Il s’agit là d’une énorme occasion manquée, d’autant plus dans le contexte de la crise actuelle.

Pour moi, il va sans dire que le bien-être n’est pas seulement une question de RH, mais une priorité de chaque membre de la direction vis-à-vis de l’équipe. Chez Bright Plus, les collaborateurs occupent une place centrale. Ils sont le Plus de Bright Plus. Ils sont à la base de tous nos succès en tant qu’équipe. C’est parce que je suis personnellement convaincue que le bien-être de notre personnel est la raison pour laquelle notre organisation poursuit sa croissance que j’ai publié le livre 'Une passion de tous les instants' sorti le 21 septembre dernier. Lors du déclenchement de la crise, mon équipe et moi-même avions déjà travaillé plusieurs mois sur ce livre. J’ai toutefois un peu douté : le moment était-il bien choisi pour sortir notre recueil de conseils et d’astuces ? Après mûre réflexion, oui ! C’était évidemment le bon moment. Pendant la crise, j’ai encore plus remarqué à quel point il est crucial d’investir dans son personnel. Pour traverser une période chaotique, les organisations et leurs collaborateurs ont tout particulièrement besoin d’une politique consciente en matière de bien-être. En publiant ce livre, je souhaite inspirer d’autres responsables et les aider à faire du bien-être une priorité absolue dans leur organisation également.

Ensemble vers une nouvelle normalité

L’année 2020 a été celle de tous les défis. En jetant un regard sur l’année écoulée, nous pouvons tirer des leçons mais, en fin de compte, ce qui importe, c’est d’aller de l’avant.

La flexibilité sera un incontournable en 2021 et pour la suite, et mon équipe et moi-même sommes prêtes à donner du sens au mot « résilience ». Ensemble, nous continuerons à miser sur de nouveaux outils et de nouvelles compétences, à nous réinventer et à saisir les opportunités que nous offre cette période particulière. Mais surtout, nous mettrons tout en œuvre pour assurer ce qui compte vraiment dans notre métier : la connexion avec les personnes, en ligne et hors ligne.

Un an après notre changement de nom, je dois constater que le marché du travail a radicalement changé. Cette transformation demande non seulement de l’agilité, mais aussi de la résilience et de la détermination de la part de notre organisation pour identifier les opportunités et les exploiter. En 2021, nous continuerons donc à miser pleinement sur l’élaboration et la proposition de solutions flexibles, en saisissant sans hésiter les opportunités qui se présentent sur le nouveau marché du travail, en continuant d’investir dans la digitalisation, en concentrant tous nos efforts sur la qualité et, surtout, en continuant à envisager l’avenir avec optimisme. Car l’enthousiasme, c’est communicatif.

A propos de l'auteur

Linda Cappelle

Linda Cappelle est directeur général chez Bright Plus. 

Apprenez-en davantage à propos de cet auteur